Cet article est un peu différent de ma ligne édito habituelle, qui présente normalement mon travail de création graphique, d’édition, d’illustration, etc. Il se trouve que je fais parfois des retours d’expérience ou des challenges au cours d’une année ou d’un mois. J’en consigne les éléments dans des threads sur un réseau social. Je me suis dit que ça pourrait être intéressant de les garder dans un coin de mon site, et pourquoi pas vous les partager.
En 2022 j’ai voulu lire davantage, car je voyais à quelle vitesse il était facile de ne plus toucher de livres à force d’être devant des écrans, à force de ne plus essayer. J’ai donc tenté l’expérience de terminer un livre par semaine.
Je vous livre ici mes retours sur ce challenge ainsi que la liste avec mes petits commentaires. Il ne s’agit pas de vraies grandes critiques mais de notes plutôt pour moi-même au départ.
Les retours sur ce challenge, donc !
Mes stratégies, d’abord.
Mon défi était de TERMINER un livre par semaine, pas de le commencer et de le finir chaque semaine. Fait que j’ai lu souvent plusieurs livres en parallèle (ce que je faisais déjà avant).
Quand je lisais plusieurs livres en même temps il fallait qu’ils aient un genre différent (un essai + de la SF ça marchait très bien), sinon on s’emmêle trop vite les pinceaux.
Il y a eu très rarement des lectures partagées (à haute voix avec quelqu’un).
Je n’ai pas utilisé ma liseuse et j’aurais dû.
Les points négatifs donc.
C’était DIFFICILE.
J’ai beaucoup de livres dans ma pile à lire et je n’ai pas pu lire tous ceux que je voulais au départ.
J’ai dû faire des concessions sur les types de livres parce que parfois, la vie arrive et on ne peut pas se manger des bouquins de 400 pages toutes les semaines.
Les points positifs, pour finir !
J’ai RÉUSSI ! 😀 C’était une résolution de l’année 2022 que j’ai tenue jusqu’au bout.
J’ai découvert plein de nouvelles choses au gré des prêts et autres discussions avec les ami-es.
J’ai lu BEAUCOUP et ça m’a fait du bien parce que c’est une activité que je faisais en général uniquement pour moi.
Je me demande si je vais tenter à nouveau le défi pour l’année 2023. Si oui, je m’organiserai un peu mieux avec une liste de livres à lire, peut-être un abonnement à la bibliothèque et je reprendrai la liseuse pour être plus confortable quand je bouge.
On attaque avec Sortir de l’hétérosexualité de Juliet Drouar, qui me semble finalement être un incontournable livre féministe malgré des trucs qui m’ont fait tiquer par moments.
Dans le #VendrediLecture #MaisPasVendredi d’aujourd’hui, on retrouve Dans le palais des miroirs de Liv Strömquist.
Un livre qui parle de représentation et beauté « féminine », de la construction de sa propre image en regard de celles des autres…
C’était comme à chaque fois un bon moment avec Strömquist qui parfois me fait me demander où elle veut en venir (mais de façon un peu moins prononcée dans ce livre).
C’est Polly de Fabrice Melquiot et Isabelle Pralong qu’on a pour le #VendrediLecture #MaisPasVendredi d’aujourd’hui.
Une bande dessinée assez épurée qui parle d’une personne intersexe. C’est poétique et accessible.
Cette semaine c’est Scum Manifesto de Valerie Solanas pour le #VendrediLecture #MaisPasVendredi et… je sais pas trop quoi en dire.
C’est un texte qui a été pris tellement de fois comme une blague, qui est tellement radical et parfois plein de trucs à revoir, et à la fois si farouchement féministe, tout en étant situé dans une parole de meuf qui en a pris plein la gueule… qu’on est parfois forcément amusée, parfois choquée, parfois d’accord.
La post-face de Bastide s’en sort pas trop mal dans la contextualisation et donne envie d’aller creuser l’histoire de Solanas.
En retard, le #VendrediLecture #MaisPasVendredi c’est le comic Boyfriends de Refrainbow : https://www.webtoons.com/en/slice-of-life/boyfriends/episode-1/viewer?title_no=2616&episode_no=1
C’est joli et chou, pas très réaliste et léger, ça se lit très vite. Existe aussi en français.
Off the map, Tribulations de deux vagabondes anarchistes de Hibickina et Kika, c’est le livre du #VendrediLecture #MaisPasVendredi en retard encore, mais bon, la vie c’est un peu de la merde en ce moment donc vous m’en voudrez pas, pour les rares que ça intéresse.
C’est un bouquin simple écrit à 4 mains qui reprend un voyage et qui fait part des choses que voient, vivent et ce à quoi réfléchissent les autrices. C’est parfois joli, parfois sale parfois subtil et hippie punk, ça fait du bien à lire rapidement. Elles sont résolument féministes et les passages sur les relations et le rapport au reste du monde ont fait écho chez moi en ce moment.
Très en retard pour vous parler de mes #VendrediLecture #MaisPasVendredi, je n’ai en fait qu’une semaine de retard dans celles-ci pour le moment.
Alors aujourd’hui je rattrape avec Sourcellerie, Les Annales du Disque Monde, de Terry Pratchett. Dans ce cinquième tome, on retrouve Rincevent et d’autres personnages défiant encore les codes de l’héroïc fantasy. Pas mon préféré, mais ça se lit et c’est toujours aussi drôle.
Je continue le #VendrediLecture #MaisPasVendredi, huitième semaine (donc en retard pour vous en parler, toujours). Encore le même cycle, parce que c’est drôlement facile de s’y plonger quand ça va pas, hein !
Donc c’est Trois sœurcières, Les Annales du Disque Monde, Terry Pratchett qui s’y colle, toujours aussi facile pour sortir de la torpeur. Je crois que j’aime beaucoup les sorcières dans le Disque Monde, c’est décidé.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la douzième semaine, c’est la bande dessinée sur Chrome : ContraChrome de Leah Elliott et Scott McCloud.
J’aimerais énormément voir ça traduit en français pour le diffuser plus largement.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la treizième semaine, c’est Tè Mawon, de Michael Roch.
De la SF, avec plein de morceaux de kreyol dedans. Ça m’a retourné le bide parce que j’ai retrouvé mes souvenirs, les endroits où j’ai grandi, la langue que j’ai apprise, bref, beaucoup de morceaux précieux. Et ça joue beaucoup avec la langue française, on a de l’argot du sud de la France, des néologismes, du verlan… c’est très beau.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la quatorzième semaine, c’est Pyramides, Les Annales du Disque Monde, de Terry Pratchett.
J’ai eu du mal à rentrer dans celui-ci, probablement parce qu’avec un univers complètement différent et des sujets que j’ai trouvés parfois moins percutants.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la quinzième semaine, c’est Combattre le cybersexisme, de l’association Stop Fisha.
Un livre assez bien fait avec des tas de petites choses à redire (et des grosses aussi, comme par exemple la défense de la loi AVIA, ainsi que le parcours Macroniste assumé de la juriste qui a coordonné le livre) mais qui dans l’ensemble me parait assez utile principalement pour des parents ou des associations qui accompagnent des victimes de cyberviolences. L’aspect juridique est très bien détaillé, les « guides » sont en fait de simples petits conseils, les témoignages paraissent bienvenus. Je me demande toujours qui a réellement écrit ce livre.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la seizième semaine, c’est Et à la fin, ils meurent, de Lou Lubie – La sale vérité sur les contes de fées.
Je recommande chaudement, car je ne me souviens pas avoir rigolé autant en lisant une BD depuis longtemps. C’est en réalité un peu plus qu’une bande dessinée puisqu’on a des contes, des statistiques, des faits historiques, tout ça enrobé d’un humour décalé (la blague sur le match Tinder en parlant d’une princesse dans un vieux conte fut particulièrement appréciée).
Ce n’est PAS un livre pour les enfants, c’est long et sourcé et la dernière édition comporte des icônes qui permettent d’avoir des infos supplémentaires en utilisant l’application de Delcourt. Je n’ai pas essayé de voir ce que ça donnait pour le moment, le livre était déjà super.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la dix-septième semaine, c’est le premier tome des Bergères Guerrières de Jonathan Garnier et Amélie Fléchais.
Une BD pour enfants qui se lit vite et bien, parfois ça manque un peu de rythme au niveau du découpage et du scénario, légèrement je dirais ? Les dessins sont doux et ont du caractère, les couleurs super aussi. Ça fait voyager de se retrouver dans les brumes dans montagnes !
L’histoire nous montre une ribambelle de persos féminins très chouettes, puisque presque tous les hommes sont partis à la guerre et ne sont jamais revenus. On a donc une palette de meufs badass dès le premier tome.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la dix-huitième semaine, c’est Pour l’autodéfense féministe, de Mathilde Blézat.
Un ouvrage qui retrace l’histoire de l’autodéfense féministe, un état des lieux avec des témoignages, etc. Un livre qui fait du bien mais qui me semble totalement exempt d’autocritique, ce que je trouve vraiment dommage. Ça reste une chouette lecture, qui donne de la force.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la dix-neuvième semaine, c’est Les Crocodiles, de Thomas Mathieu.
Un très bon moyen de saisir ce que peut être le quotidien dans le harcèlement, le sexisme, les violences genrées en général, tout ça d’une façon relativement accessible.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la vingtième semaine, c’est Les Bergères Guerrières T.2, de Jonathan Garnier et Amélie Fléchais.
C’est toujours aussi joli et ça commence à devenir intéressant au niveau de l’histoire, les rôles genrés sont bien défiés et on a toujours autant de persos féminins très variés.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la vingt-deuxième semaine, c’est Un autre Regard, d’Emma.
Encore un ouvrage de vulgarisation sur des thématiques politiques assez efficace.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la vingt-troisième semaine, c’est Les Crocodiles sont toujours là, de Juliette Boutant et Thomas Mathieu.
Ce deuxième tome est rédigé avec des thématiques, les dessins changent parfois, j’ai trouvé chouette le fait que ce soit plus un mec tout seul qui tienne le projet, ça rend les choses bien plus cohérentes globalement.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la vingt-quatrième semaine, c’est Un autre Regard 2, de Emma.
Encore une vulgarisation politique très efficace, à utiliser encore et encore.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la vingt-cinquième semaine, c’est Sea, Sexisme and Sun, de Marine Spaak.
Encore un ouvrage BD qui vulgarise des concepts féministes de façon assez intéressante. Parfois c’est un peu daté, parfois les compositions ne sont pas toujours heureuses, mais c’est compréhensible et malgré tout globalement bien utile.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la vingt-sixième semaine, c’est Subtil Béton, des Agloméré·e·s.
Un bouquin de SF collectif sous un prisme radicalement féministe et anti-autoritaire.
C’est dur à lire, c’est plein de belles choses et de moments difficiles dans un monde qui ne donne pas du tout envie. J’ai vraiment pas vu dans ce livre ce qu’on pourrait appeler une « utopie merdique », et je suis très sceptique sur la fin du bouquin. Malgré tout ça parle de tas de choses qui sont nécessaires et souvent peu mises en avant dans la SF « classique ». Bref, lisez-le, quoi.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la vingt-septième semaine, c’est La Parabole du Semeur d’Octavia E. Butler.
C’est un bouquin de SF assez dur et doux à la fois, qui plonge dans un monde de crise et de survie très difficile, qui parle de collectif et de religion. Ça se lit très vite et c’est prenant, malgré un sujet qui m’avait refroidi dans les premières pages. Maintenant j’ai hâte de lire la suite.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la vingt-huitième semaine, c’est Nous qui habitons vos ruines & De quoi hier sera fait, de Barbara Métais-Chastanier.
Ce sont des pièces que j’aurais bien aimé voir jouer mais qui marchent très bien à lire simplement aussi. Dans la même veine que les précédents livres de fiction que j’ai pu lire ces derniers temps, je me retrouve à imaginer que tous les personnages se connaissent ou viennent des mêmes mondes, c’est troublant et chouette à la fois.
Bref, je recommande, c’est plein de choses justes et ça fait pas l’impasse sur nos contradictions militantes en plus.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la vingt-neuvième semaine, c’est Broderies, de Marjane Satrapi.
Une bande dessinée assez courte qui nous plonge dans les commérages de famille de l’autrice. Le moment du thé après le repas et la vaisselle, entre femmes, avec des sujets sur le mariage, la chirurgie esthétique, les aspirations de ces femmes…
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la trentième semaine, c’est Grands Espaces, À cœur de jour, la Revue littéraire de l’UQAM.
De la jolie poésie d’aujourd’hui, ça change de mes lectures habituelles.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la trente-et-unième semaine, c’est Joie Militante de Carla Bergman et Nick Montgomery.
Un essai qui m’a paru bien trop long pour ce qu’il dit, même s’il dit des choses nécessaires. Et qui se prend malheureusement un peu trop au sérieux dans le genre, je trouve. Ça doit être bien mieux à lire en arpentage, parce que là, j’ai dû lutter très fort pour le terminer (alors qu’en fait, c’est la dernière partie qui m’intéressait le plus).
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la trente-deuxième semaine, c’est Éric, Les Annales du Disque Monde, de Terry Pratchett.
Toujours drôle, toujours joliment traduit, pas très épais, ce qui donne un bon truc rapide à lire pour les vacances.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la trente-troisième semaine, c’est Fermenter presque tout avec presque rien, de Juliette Patissier.
C’est tout illustré sur le principe du zine, c’est relativement accessible quoique parfois pas très adapté pour être précis ou assez clair. Ça fait une bonne introduction au sujet, c’est joli, drôle, et ça se lit très vite.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la trente-quatrième semaine, c’est Contre l’alternumérisme, de Julia Laïnae et Nicolas Alep.
Alors je pensais qu’on allait avoir une critique un peu poussée des alternatives numériques et de comment trouver des choses à faire avec, mais c’est beaucoup plus simplement un livre d’antitech qui veulent tout décâbler je crois. Donc c’est pas juste contre l’alternumérisme, mais contre le numérique tout court.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi (MAIS EN FAIT SI, HOURRA !) de la trente-cinquième semaine, c’est Flipette et Vénère, de Lucrèce Andreae.
On suit l’histoire de deux sœurs dont une est une bobo et l’autre ultra militante puis leurs mondes se mélangent.
Flipette (Carla) va s’occuper de sa sœur qui a eu un accident de scooter et la remplace dans les assos où elle bosse. C’était assez perturbant pour moi de lire ça et de penser à ma sœur, mais vraiment une belle découverte. Un trait et des couleurs chouettes, et un mélange douceur/violence qui me parle beaucoup.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la trente-sixième semaine, c’est Symptômes, de Catherine Ocelot.
Un livre qui mélange tout un tas d’anecdotes, de tableaux, de plusieurs femmes qui se retrouvent pour discuter. C’est poétique et surprenant, très tendre et touchant, aussi.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la trente-septième semaine, c’est Survivre au taf : stratégies d’autodéfense pour personnes minorisées, de Marie Dasylva.
C’est un livre de développement personnel pour un public minorisé écrit par une coach concernée.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la trente-huitième semaine, c’est Cher Connard, de Virginie Despentes.
Un échange de messages privés ou de mails entre deux personnages agrémenté de certaines publications d’un troisième. On suit des sujets récents dans leur quotidien : #MeToo, le covid, l’addiction, le rapport aux autres, les problèmes d’infrastructures, mais aussi des trucs reliés à la célébrité, la parentalité, la sexualité…
Ça se lit très bien, comme souvent avec Despentes.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la trente-neuvième semaine, c’est Le génie lesbien, d’Alice Coffin.
Comme son nom l’indique, ça parle des lesbiennes. C’est plutôt une bonne lecture pour découvrir des initiatives, une histoire, avec un dernier chapitre qui m’a pas mal touchée. Il y manque probablement une autocritique du milieu lesbien et quelques trucs m’ont dérangée pendant la lecture, mais ça reste accessible si on veut démarrer sur le sujet je dirais.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la quarantième semaine, c’est Révolutionnaires, de L’atelier des Passages.
On y trouve les récits de vie de plusieurs militantes autour du monde, c’est une lecture que je recommande fortement (et j’espère qu’il y aura une suite) puisqu’elle permet de se situer dans une histoire collective et qu’elle n’est pas écrite par toujours les mêmes universitaires privilégiés et compagnie.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la quarante-et-unième semaine, c’est L’Obsolescence programmée de nos sentiments, de Zidrou et Aimée de Jongh.
La rencontre de deux personnes qui font le point sur leur vie et qui s’aiment. C’est très doux mais assez superficiel aussi, surtout sur la fin.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la quarante-deuxième semaine, c’est La Terreur féministe, Petit éloge du féminisme extrémiste, d’Irene.
Un essai court sur la violence féministe, je recommande, ça se lit très vite et ça met en lumière ce sujet si controversé qu’on assume pas toujours vraiment.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la quarante-troisième semaine, c’est Un Logique nommé Joe, de Murray Leinster.
Une incontournable nouvelle de SF qui parle d’intelligence artificielle. Le ton est drôle et parfois ça a vraiment vieilli au niveau représentation (le discours sur les femmes…). On a une première image de l’internet qui déraille dans les années 40.
(merci @MicroCheapFx !)
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la quarante-quatrième semaine, c’est Un Psaume pour les recyclés sauvages, de Becky Chambers.
J’ai été assez frustrée sur certains passages et parfois j’ai l’impression de lire ce qui ressemble beaucoup à mes bouquins d’enfance ou d’adolescence. Malgré tout, ça donne envie de lire la suite, c’est doux (un peu trop, finalement) et à fond dans l’introspection (parfois trop).
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la quarante-cinquième semaine, c’est Le Bleu est une couleur chaude, de Jul’ Maroh.
Il était temps de le lire, celui-là.
J’ai assez peu accroché au dessin. L’histoire est pleine de douceur et de tristesse, j’ai bien aimé l’idée de trouver finalement une histoire d’amour « classique » dans des questionnements forts sur l’orientation sexuelle du perso principal.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la quarante-sixième semaine, c’est L’Évangile selon Myriam, de Ketty Steward. @k_tastrof
Une revisite plutôt fraîche et douce puisant dans les contes, la bible, mais aussi des morceaux choisis de textes plus récents, dans un effort constant de démêler le mensonge de la vérité.
Forcément, en écrivant ça, je pense aux lézards des Antilles.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la quarante-septième semaine, c’est Les Zinzins d’Olive-Oued, Les Annales du Disque Monde, de Terry Pratchett.
J’ai mis trop longtemps à le terminer, certainement parce que j’ai été bien moins emballée que pour certains autres livres de la série. Je présume que je n’en garderai pas un souvenir impérissable.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la quarante-huitième semaine, c’est Luttes de femmes, 100 ans d’affiches féministes, de Bibia Pavard et Michelle Zancarini-Fournel.
Un bon aperçu des luttes féministes avec des supports visuels pour comprendre certains points historiques. Malgré tout ça, le livre commence à dater et mériterait d’être étoffé avec bon nombre de productions plus actuelles (mais peut-être y a-t-il là une question de droits qui se pose).
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la quarante-neuvième semaine, c’est Koko n’aime pas le capitalisme et autres histoires, de Tienstiens.
J’ai rigolé comme une baleine à la lecture de ce livre. Il ne s’agit que de vignettes ou minuscules histoires, mais c’est la plupart du temps incisif et juste, je dirais. Bref, je recommande.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la cinquantième semaine, c’est Polarisation One, de Claude Ecken.
Il n’est pas encore sorti (d’après mes souvenirs, c’est prévu pour février prochain) et je ne suis plus si sûre du titre. J’ai eu l’auteur à côté de moi dans le train alors il me l’a fait lire sur sa tablette.
De la SF qui insiste sur le côté politique d’une société très normée, où tout ce qui dépasse est visiblement contrôlé.
Le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la cinquante et unième semaine, c’est C’est comme ça que je disparais, de Mirion Malle.
Ça parle de dépression et de violences sexuelles, j’ai trouvé la narration vraiment habile, c’est pas forcément à lire quand on est au fond du trou.
Pour finir en beauté, le #VendrediLecture #MaisPasVendredi de la cinquante deuxième et dernière semaine de cette année, c’est Lumières Noires, de N.K. Jemisin.
C’est un recueil de nouvelles qui me donne encore et toujours plus envie de lire cette autrice et qui me donne aussi envie de continuer à écrire.